En complément de l'article 1 consacré à ce sujet, nous vous rappelons qu'en toutes circonstances mais plus encore en cas d’acquisition d’une société, le plan financier doit consister en une analyse de rentabilité de la société à racheter. Il traduit comme à la création de la société les choix stratégiques du dirigeant et opérationnels à développer.
A ce titre les performances passées sont une base pour construire et apprécier le caractère raisonnable des prévisions ; il convient d’analyser les ratios financiers significatifs d’une année à l’autre en pourcentage notamment.
Quelques ratios à souligner :
Ce qui est certain c’est que les prévisions des flux de trésorerie ont pour objectif de répondre à des questions essentielles, telles que : quel est le financement nécessaire pour acquérir l’entreprise ? le cash-flow généré va-t-il permettre de rembourser les dettes liées à cette acquisitions.
Le plan financier qui accompagnera l'acquisition consistera à construire :
Nous ne soulignerons jamais assez l’importance du BFR (Besoin en fonds de roulement) composé de la trésorerie, des créances clients, les stocks et autres actifs circulants (charges payées d’avance) diminués des dettes fournisseurs, sociales, fiscales et autres à CT.
Il est également opportun de rappeler que la rentabilité des entreprises (acquéreur et vendeur) est impactée négativement du fait de l’acquisition (acquisition en prise de participation ou acquisition par fusion-absorption) pour les raisons suivantes :
Tous ces éléments doivent pouvoir être quantifiés et être incorporés dans le plan financier
Enfin, dans le cas d’acquisition des actions sans fusion par absorption, il y a lieu également de ne pas compter sur les économies d’échelle dans un premier temps car les sites de productions seront les même et ; de plus, le return sur investissement est décalé, le temps de recevoir les dividendes de la filiale.